"Ainsi, le Maire d’Asnières vient de manifester son sens personnel de la démocratie : il attaque en Justice, par la voie d’un Référé auprès du TGI de Nanterre, quelques articles publiés sur notre site, et, très étrangement, tous signés par un seul des membres de notre rédaction selon lui.
Attaquer, pour l’entraver, la liberté d’expression et d’information que permet l’Internet, il fallait oser le faire : un Maire l’a fait, celui d’Asnières sur Seine.
Selon cet élu qui annonce dans son parcours professionnel qu’il a suivi des cours de droit, le fait de simplement parler, d’évoquer des affaires judiciaires où son nom est cité par la presse, serait diffamatoire.
On se demande alors pourquoi la presse est libre de s’exprimer sur lesdites affaires judiciaires, et pas les habitants de notre ville sur les mêmes sujets via Internet. Notre Maire ne serait-il pas un peu excessif dans ses agressions judiciaires contre la démocratie ?
D’après l’avocat de Manuel Aeschlimann, Me Xavier DELCROS, le plaignant aurait même vu un tract dont le titre serait « Le Supermenteur d’Asnières enfin démasqué ! ». Heureusement, notre site est innocenté de ce texte imprimé. Selon ce juriste, nous citons pour l’information des Asniérois, « le qualificatif de supermenteur appliqué à Manuel Aeschlimann, pris en sa qualité de Maire, est par nature injurieux dans la mesure où ce terme est d’autant plus outrageant qu’il comprend un superlatif » (...)."
Posté le 28 février 2004.
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