Eliminez les pourriels -- sans filtres ni programmes!

Je suis sûr que, tout comme moi, vous recevez de plus en plus de courriels qui contiennent des virus ou des vers ou ne sont que de simples pourriels. Pour ma part, pendant la semaine après l'arrivée de la première version de MyDoom, je recevais un millier de messages par jour, dont moins de 50 m'étaient destinés. Depuis cette période, le nombre de messages quotidiens est redescendu à environ 200, sans que le nombre de messages utiles augmente.

Mais, tout comme maintenant, je n'utilisais pas mon programme de messagerie pour lire tous ces messages. J'utilisais le service de mon fournisseur d'accès à Internet (FAI) pour lire les en-têtes des messages et les supprimer sur leurs serveurs. D'où un gain de temps extraordinaire, à la fois dû au fait que je ne téléchargeais que les messages utiles, et que je n'avais pas à dialoguer avec mon logiciel anti-virus.

Voici donc mon second cadeau d'anniversaire pour Jean-Luc et toutes celles et ceux qui lisent MediaTIC.

Si votre FAI ne vous permet pas de lire vos courriels sur Internet, utilisez un service tel que mail2web. C'est gratuit et très rapide.

L'interface est en anglais, mais vous avez juste à entrer votre adresse de messagerie et votre mot de passe. Vous aurez ensuite accès à tous vos messages et vous pourrez les supprimer bien avant qu'ils arrivent sur votre PC, votre Mac ou ce que vous utilisez habituellement.

Et n'ayez pas peur de fournir votre mot de passe. Si ce service est gratuit, c'est parce que la compagnie qui est derrière aimerait bien vous vendre autre chose. Ce n'est pas son intérêt de garder vos mots de passe, ni de les utiliser. Je n'ai même jamais reçu un message de leur part depuis que j'utilise ce service, principalement à l'étranger.

A demain, avec un autre cadeau.
Roland.

PS: Le sujet du jour de mon blog, Roland Piquepaille's Technology Trends, est le premier microrobot manipulé à partir de muscles provenant du cerveau d'un rat. Je sais, cela a l'air dégoûtant, pourtant la NASA envisage de réparer ses vaisseaux victimes d'impacts de météorites en utilisant des essaims de tels microrobots, baptisés 'musclebots.'