Au cas où les "flashmobeurs" se sentent perdus, un Gentil Organisateur donnait le "la". Un scénario simplissime et bien huilé à la gloire de la merveilleuse émission... Superbe !
A regarder de plus près, ces photos dont les légendes sont absolument croustillantes.
Belle société du spectacle dans son intégrité et son intelligence extrême qui croyait sans doute mobiliser une foule plus impressionnante que les deux précédents flashmobs parisiens (qui ont réuni entre 150 et 250 participants par flash mob). Comme quoi, les appels publics sur Europe 1 ne recueillent pas toujours une foule si intéressée et convaincue lorsqu'on ne lui explique pasvraiment pourquoi elle doit se trouver là ;-)
Mardi soir, avant 20h (heure de Paris), l'équipe de cette belle émission de TV se targuera d'avoir réussi son challenge... Sans doute, nous verrons bien. Et les spectateurs applaudiront à tout va la performance... Applaudir ce flash mob qui s'applaudit lui-même !
Ce qui m'a amusé dans tout cela : que la production TV se sente affolée par un simple article sur un blog... Bravo aux blogueurs qui ont boycotté la fête (11 méls reçus en privé me disaient qu'ils refusaient de participer à cette mascarade de flash mob).
Qu'on se rassure, je n'avais rien (et je n'ai rien) contre Laurent Ruquier... Nous nous sommes même croisés dans une vie "antérieure" ;-)
Beaucoup ont pris ça très au sérieux... Dommage pour eux. Mais c'est aussi leur droit !
A lire pour réfléchir plus généralement sur le phénomène des flash mobs, l'excellent article de Netlex : Un vrai faux Flashmob télévisé déclenche une nouvelle bataille d'Hernani et cette dépêche de l'agence de Presse Indymedia : Flash Mob : De l'intox marketing au robot-activisme. Ces deux billets donnent de la matière à se poser des questions... Personnellement, c'est ce qui m'intéresse le plus sur le phénomène : que rien ne soit inscrit de fait, que ce ne soit pas défini... Oui, je sais, tout cela dérange nos esprits... Car il est toujours beaucoup plus simple de catégoriser immédiatement et dire c'est "ça" plutôt que de ne pas affirmer et de se dire : "est-ce cela ?" ou "qu'est-ce que ce truc ?" et de ne pas forcément trouver de réponses d'ailleurs. N'est-ce pas mon cher Frank Beau qui cherche dans cette voie?
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