"C'est lorsque l'on va bien, et même encore mieux que bien, que les gens autour de soi se mettent à tomber comme des mouches.
Alors les vagabonds retiennent leurs larmes, s'assoient sur le rebord des lits et se transforment en pilliers, en rochers, en surhommes.
Puis lorsqu'ils retirent leurs habits de superhéros et qu'ils se levent pour quitter la pièce -car un vagabond est généralement le premier à partir- c'est pour aller marcher longuement sous le déluge.
Dans le désert mouillé qu'est devenu le centre-ville, ils se demandent s'il ne vaut pas mieux endosser l'uniforme, rester là jusqu'au bout.
Ne pas avoir peur de voir son coeur et son âme imploser, si là ne se trouve pas la raison de vivre, le but ultime."
Posté le 23 septembre 2003.
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