Les sites communautaires sociaux en question

Est-ce que les sites communautaires dits "sociaux" jouent vraiment leur rôle ?
Ils s'appellent Ryze, LinkedIn, Tribe.net, Friendster, SixDegrees, Friend of a friend... Ou vous entendez parfois le terme FOAF sans savoir de quoi il s'agit (ras-le-bol du jargon ! ;-) : FOAF = Friend Of A Friend (ami d'un ami).
Ces sites Web à dynamique sociale sont sensés faciliter la collaboration, les échanges interpersonnels mais se révélent finalement complexes à l'usage.
- Premièrement, il faut sans cesse s'identifier, mettre à jour son profil. Ces services ne sont pas inter-opérables ; ils sont cloisonnés.
- Deuxième problème et pas des moindres, on ne sait quelle est la motivation des personnes souhaitant entrer en contact au-delà du 1er cercle de connaissances : ceci n'est jamais clair.
- Troisièmement, l'ergonomie de ces sites masque souvent le fait : "tu es l'ami de mon ami, donc tu es mon ami"... On ne voit guère cette chaîne de connaissances sous nos yeux.
Jerry Michalski produit un article remarquable sur le sujet pour Red Herring : Dysfunctional relationships : Social networking systems promise ease and deliver irritability qui propose 3 points essentiels pour améliorer la capacité de mise en oeuvre relationnelle via ces sites Web :
"* openness and integration among all these tools, so services interact smoothly and triple-, quadruple-, or even quintuple-entry of data vanishes.
* more training on how to manage social systems appropriately, so productive relationships can be enhanced, not disrupted; and
* more emphasis on rethinking and improving the basic tools we use to express ourselves, so we cease thinking in 7-bit ASCII email, HTML, and PowerPoint, and start communicating better and building lasting resources together."
Dire que l'Internet rapproche les hommes est sans doute le plus gros leurre de l'informatique... Réfléchissons-y !