"Sur Internet, nous "rencontrons" virtuellement des quantités de gens. Ceux-ci se présentent à nous sous un nom ou un pseudo. Pour moi, peu importe l'un ou l'autre, à condition qu'il ne change pas. Je "connais" certaines personnes depuis des années par leur pseudo uniquement, sans les avoir jamais rencontré dans la vraie vie, mais j'ai confiance en elles. J'ai appris à connaître leur qualités, à leur faire confiance. Bien que cette analogie soit un peu limite, certains auteurs ont choisi un pseudo pour écrire. Cela ne nous a pas empêché de leur faire confiance, et de lire les livres qu'ils publiaient. Mais leur identité, identique d'un livre au suivant, était "certifiée" par leur maison d'édition. Ce qui n'est d'ailleurs pas le cas de certains auteurs prolixes qui font appel à des "nègres" pour écrire leur livre."
La certification de l'identité sur Internet ne pourra voir le jour uniquement dans le cadre d'une réglementation mondiale qui n'est pas prête poindre le bout de son nez. Reste que cette certification reste un enjeu de taille, notamment européen, dans le cadre du rapport existant entre le citoyen et l'administration.
Depuis plusieurs années, j'assiste à des débats sans fin sur le sujet sans doute irrésoluble parce qu'on pense certification plutôt en matière de sécurité alors qu'on pourrait avoir une réflexion éthique forte sur le sujet.
En la matière, les différences culturelles sont prégnantes car la notion même d'identité est culturelle, de même que la frontière entre la sphère privée et la sphère publique est aussi culturelle.
Comment avancer à pas de géant dans un sens commun ? Se mettre déjà autour d'une table et réellement discuter et non pas exposer chacun la notion d'identité propre à sa culture... Peut-être réfléchir à des traits communs minimum de la notion d'identité européenne. Ce serait déjà un grand pas ;-)
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