Marcel Gagnon s'exprime de manière magistrale sur ce thème dans son carnet Web, ce jour, avec ce billet : Patience et longueur de temps :
" Vous réchauffez votre processus créateur, vous astiquez votre clavier, vous vous déliez les doigts, et vous pondez un billet tout neuf dont vous êtes particulièrement fier. Vous appuyez sur le bouton "Go", et hop, ce billet ne vous appartient déjà plus! Il flotte dans le cyberespace et suit son cours.
De fil rss en agrégateur, il se retrouve en tête d'affiche, dans la liste des sites mis à jour des annuaires. Pas pour longtemps, il descend rapidement en chute libre, pourchassé par d'autres carnetiers qui seront sédimentés à leur tour, dans les archives des moteurs de classement.
Dans cette blogosphère où tout se déroule par ordre chronologique inversé à une vitesse vertigineuse, où chacun est à l'affût du «scoop» et de l'inédit, le présent est déjà passé, et le passé vite dépassé (...)."
Oui, tout cela déroute...
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