Blogue d'actualite du blogue et d'ailleurs sur le Web... Blogue mémoire en ligne depuis 2003... Précurseur en son genre, ce "blogue de liens" existe depuis la nuit des temps (en âge blogosphèrique). À sa naissance il participa aux grandes lignes de l'infernale blogosphère, puis des remous virtuels le firent tanguer sans arriver à le faire sombrer. Il se retrouva en ces eaux paisibles d'où il vogue désormais sans peine ni tracas...

08 septembre 2003

Les flash mobs, invitations à réfléchir sur le phénomène

Les médias s'affolent autour du phénomène des flash mobs. J'ai découvert aujourd'hui que l'agence de Presse Transfert a relayé l'info sur le flash mob organisé par l'équipe de Laurent Ruquier avec cet article daté du 5 septembre : Si vous ne désirez pas être filmé, ALORS NE VENEZ PAS !.
Guillermito Zone parle de Trash Snobs et fait une analogie intéressante entre les flashmobs et des épisodes liés au Surréalisme ; extrait :
"Le flash mob est un détournement du paysage urbain pour le transformer en vaste terrain de jeu? Soit. Ca existe depuis que les villes existent. En fait, malgré ce que j'écris plus haut, je trouve le concept assez intéressant, tant qu'il reste à l'écart de toute médiatisation. J'aurais même pu y participer par curiosité. J'aime les détournements. Et je regrette que pas un seul parisien n'ait eu l'idée de détourner ce premier flash mob. Il aurait suffi de quatre ou cinq amis motivés pour ruiner les belles images attendues de cent personnes à terre sous la pyramide du Louvre. Les idées ne manquent pas (...)."
Le site Web Jusikana consacre un article à des flash mobs dans différents pays et sur les écrits de Howard Rheingold : Dadaïsme deuxième génération sur le web :
"Le but n’est pas d’avoir un but
Le fondateur du “Mob Project” de New York, un certain Bill, a lancé le mouvement à partir d’une liste d’adresses e-mail de 50 amis et amis d’amis, explique le “San Francisco Gate”. “Un jour, je me suis demandé comment faire pour faire sortir les gens. Je voyais les ‘mobs’ plutôt comme une blague, un clin d’oeil. J’ai été surpris de voir la mode se répandre dans d’autres villes”, confie l’inventeur au quotidien californien.
Mais le véritable père spirituel de tous les “mobbers” est Howard Rheingold, un sociologue américain dont le livre “Smart Mobs : la prochaine révolution sociale” est sorti en octobre 2002, soit sept mois avant le premier “flash mob”. L’ouvrage explore les potentialités infinies qu’offre Internet en tant qu’outil d’organisation des communautés. “On est en train d’assister à l’émergence de quelque chose de fort. Internet va révolutionner l’action collective”, confie l’auteur au “New York Times”. Rheingold fait partie de ceux, nombreux, qui aimeraient voir les “flash mobs” revêtir une signification plus engagée, plus politique (...)."

Ce qu'oublie de souligner cet article, c'est que Bill, l'organisateur New-Yorkais a abandonné les flash mobs, lassé des récupérations possibles ; un signe des temps pour les organisateurs des flash mobs en cours à travers le monde ?

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