- Howard Rheingold présente Smart Mobs. Il s'agit du compte-rendu annoté d'une conférence ayant eu lieu fin août au Japon,
- une critique justement très critique de l'ouvrage Smart Mobs de Rheingold par Daniel Kaplan ; extrait :
"Si le lien pratique entre les technologies décrites et l'émergence de nouvelles pratiques collectives apparaît clairement (le chapitre 5 sur les systèmes de réputation - eBay, Slashdot - comme facteurs de coopération à grande échelle, est particulièrement intéressant), il semble parfois difficile de classer toutes ces pratiques sous le vocable, évidemment connoté, de "Coopération". Ouvrons le débat : entre un réseau de blogs, le partage de morceaux musicaux sur KaZaA, l'installation d'un réseau Wi-Fi de quartier, le commentaire d'ouvrages sur Amazon et le "banc de poisson" d'adolescents en mouvement dans la ville, les démarches sont-elles si semblables ? La proximité des principes techniques (qui n'apparaît d'ailleurs pas toujours de manière évidente) entraîne-t-elle mécaniquement celle des démarches sociales ? Ne confond-on pas, parfois, des pratiques qui relèvent de la construction collective, de la consommation ou encore de la relation personnelle ou communautaire ?",
- et enfin, l'article très attendu de Frank Beau (évoqué sur mediaTIC, il y a quelques jours) : une analyse posée et réfléchie du phénomène des flash mobs : Des foules éclairs sortent du Net ; extrait :
"Que l'on aime ou que l'on déteste, le phénomène des flashmobs reste surprenant par la fulgurance de son apparition, de sa propagation, mais aussi de sa mutation, et demande donc à être suivi."
Frank a basé son travail sur des entrevues en France avant et après chaque édition des flash mobs parisiennes, un travail pooursuivi en ligne par la lecture de blogs, d'articles sur le sujet... Bref, un travail assez long et argumenté comme le prouve le résultat qui dépasse les éternelles querelles insolubles "pour" et "contre" les flash mobs.
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