Ainsi, je parcours les aventures de Fabienne et de son blog Sans Prétention depuis plus d'un an et demi.
Fabienne a une sensibilité à fleur de peau. Elle s'emporte pour un rien, trace des arabesques sur des faits qui peuvent nous paraître insignifiants et qui n'ont pourtant rien de plus entiers...
En parcourant ses mots sans fin, il m'est arrivé de rire, de m'émouvoir, de pleurer aussi. Avec le temps, l'attachement est là et l'on se croirait presque deviner qui se cache derrière ce personnage...
De près, l'écriture de Fabienne m'a séduite. De loin, c'est mon blog préféré... (Voilà pour ceux qui me posaient la question par courriel depuis des mois)...
Et ne me demandez pas pourquoi... C'est indicible et ne dites rien : c'est un peu-beaucoup-énormément mon jardin secret ;-)
Ce soir, c'était une révérence bien méritée pour celle à qui je dois un petit bout de ce blog mediaTIC... Cherchez donc pourquoi... C'est un hommage permanent... Il n'y a pas si loin à aller chercher ;-)
Alors peu importe le nombre de visiteurs de Sans Prétention, je ne sais qu'une chose : elle en mériterait beaucoup plus mais elle ne recherche pas cela :
" dimanche, novembre 16, 2003
Trompettes de la renommée
Oooooh, j'ai eu mon dix-millième visiteur il y a peu de temps...
Ce qui m'amène à un coup d'oeil rétrospectif sur l'ensemble... Si je n'ai pas la renommée de certain(e)s, je suis contente de ce que ce petit blog m'a apporté en termes de rencontres. Rencontres de toutes sortes, de durées très variables, d'intensités aussi... Des jeunes petits bloggueurs à qui j'ai souhaité la bienvenue et qui ne m'ont pas répondu aux personnes non bloggueuses mais sensibles à l'écrit sous des formes plus soutenues et avec qui j'ai eu des correspondances intenses.
Si mes échanges avec la plupart des personnes que j'ai croisées par ce biais sont restées vaines et sans intérêt particulier, j'ai en revanche vécu des choses intéressantes et fortes avec certaines d'entre elles. Elles ont chacune un trait de caractère, une conviction ou une perception en complet décallage avec leur environnement. Leur existence me permet de repousser les limites de ce qu'est la réalité : "oui, le monde semble fonctionner en gros comme ça, mais il existe au moins une personne à qui cette règle ne s'applique pas". C'est d'autant plus net qu'internet abolit en partie les limites de clans qui se forment dans la vie matérielle (internet en forme d'autres, mais pas tout à fait les mêmes, et du coup en combinant les deux je trouve qu'on arrive à quelque chose de relativement satisfaisant). J'espère leur apporter autant qu'elles m'apportent, mais en ces temps de travail intense, je ne me sens pas toujours tout à fait à la hauteur..."
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