Blogue d'actualite du blogue et d'ailleurs sur le Web... Blogue mémoire en ligne depuis 2003... Précurseur en son genre, ce "blogue de liens" existe depuis la nuit des temps (en âge blogosphèrique). À sa naissance il participa aux grandes lignes de l'infernale blogosphère, puis des remous virtuels le firent tanguer sans arriver à le faire sombrer. Il se retrouva en ces eaux paisibles d'où il vogue désormais sans peine ni tracas...

29 février 2004

Histoire d'un billet qui tourne en rond

Il y a environ une semaine, je recevais, moi aussi, une gentille invitation de Jean-Luc qui m'ouvrait les portes du repaire des repères : Mediatic. L'attention m'a touchée. Beaucoup. Je décide alors d'attendre au jour J, le 28 février 2004, pour souligner l'anniversaire de Jean-Luc Raymond, carnetier. Alors le 28 venu, en après-midi (heure de Montréal), je m'apprête à commettre le crime de soigne-majesté (vous comprendrez bientôt de quoi il s'agit). Eh bien non ! Pas du tout ! Rien à faire. Blogger refuse obstinément de me laisser entrer. Courriels échangés avec Jean-Luc (dont la patience est inépuisable), nouvelles invitations, nouveaux essais. Rien à faire. Alors, de guerre lasse, j'envoie le courriel au jubilaire, lui laissant le soin de le mettre lui-même en ligne. Je suis piteuse, en retard, mais au moins, bien là ! Le voici donc, ce billet.

Le libellé de l'invitation

Ah ! bien sûr, l'être est humble et défend bien qu'on lui rende hommage. Oui, mais voilà... la chose est tentante et la porte ainsi ouverte susurre à l'oreille de la grande rousse : « allez vas-y, tu l'admires, dis-lui ! ». Et commence le remue-méninges. J'ai d'abord envie de lui offrir cet appel aux carnetiers, lui qui est si rassembleur et prise la chose. Mais voilà, c'est jeter la balle dans son camp, une sorte de cheval de Troie (au sens historique et non informatique), un cadeau empoisonné. En prime, en moins de deux, le maître-canetier l'a (évidemment) déjà repéré. Et puis, je songe à rédiger un texte en hommage à Jean-Luc, forgé des titres de tous les carnets de son défileur (« blogroll »), hyperliens à l'appui, dans la tradition Mediatic. Non mais ? Vous avez vu ça ? J'en aurais eu pour des jours et des jours ! Choisir ? Pas question ! Pourquoi, dans un tel exercice, favoriser un plutôt que l'autre, alors qu'ils occupent tous une place de choix dans cet univers de l'hyperlien pertinent ? Je tourne en rond. Et le temps passe.

L'idée

Je vous épargne les cogitations, questionnements, idées saugrenues et autres farfeluteries qui me sont venus en tête. Car soudain, en recherchant un mot pour désigner ce qu'est Jean-Luc, ce qu'il fait, ce qu'il donne, je me suis aperçue qu'un tel mot n'existait pas. Je l'ai donc créé. Et en ce 28 février 2004, un nouveau mot est né. Il bouffe, digère et livre ce qui grouille et grenouille dans la carnetosphere. Sans distinction de race, de thème ou de classe, il sarcle le contenu selon ses coups de coeur, un fil de pertinence, une ombre de tendresse. Il est omniprésent et remplace l'attention défaillante de nos lectures trop souvent sporadiques. Il est le carrefour d'un monde de carnets trop vaste pour un seul homme, sauf lui ! Il est Jean-Luc Raymond, il est Mediatic, il est.... carnetivore ! Hommage à la constance et à la générosité de Jean-Luc. Ajouté au glossaire carnetier le 28 février 2004.

Rédigé par la grande rousse.

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