Le blog incriminé est celui d'Antoine (AntoineWeb.net) qui, explique ce qui se passe, dans un billet du 21 décembre (extrait) :
"Le 19/09/03, j'avais détourné (en mettant le titre entre guillemets, pour souligner le trait d'humour...) le nom de la société Panda Software, afin de faire une allusion à une affaire, une "information" qui était reprise par de nombreux médias et selon laquelle cette société était liée à l'Eglise de Scientologie... ce qui, selon les journalistes, auraient été de nature à nuire à la sécurité des systèmes, ou à financer la secte.
Le problème en question n'était pas le sujet de mon post, et un lien hypertexte pointait vers un article du Monde Informatique et de l'Humanité pour préciser à quoi je faisais allusion, en passant.
Rien de plus (...)."
Mais cela se complique :
"(...) Aujourd'hui je reçois une lettre recommandée de Grégoire Sénamé AGBOSSOU, Directeur général de Panda Software France...
Je découvre que la société en question me demande de supprimer le post de mon blog afin de "permettre le rétablissement de l'image de marque et la réputation de la société en France".
Est jointe la copie du jugement du 12/02/03 rendu en faveur de Panda Software, contre France 3 et l'émission "Pièces à Conviction." (...)."
Et Antoine tranche ainsi après explication :
"(...) En quoi serait-il diffamatoire d'en faire mention, dans la mesure où je laisse mes lecteurs se forger leur propre opinion à partir des mêmes articles (dont les auteurs ne sont toujours pas condamnés, semble-t-il, puisque le papier est toujours en ligne...) ?"
Etrange histoire d'un blogueur que l'on attaque vertement pour avoir pointé vers un lien. Il faut suivre de près cette histoire et pourquoi pas souligner son soutien à Antoine... Cette "affaire" portée en justice mettrait un coup de frein énorme à la liberté d'expression sur les blogs ; une liberté d'expression qui doit conjuguer bien évidemment avec la notion de responsabilité.
Tentative d'intimidation ou grief légitime, le billet citant Panda Software chez AntoineWeb.net, est, ce soir, toujours en ligne.
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