"La chose était prévisible. L'être qui autrefois m'aimait si bien en est arrivé au mépris. J'ai, par masochisme, enregistré cette conversation, et, bien que ses propos ne témoignent que du rejet qui est en elle je ne peux m'empêcher de trouver cette voix touchante. Ainsi il semblerait même que les quelques SMS de ma part sont de trop, moi qui pensait pourtant ne pas l'embêter. Que la vie peut se montrer aigre, que de contrastes par rapport à il y a 6 mois de celà ! J'aimerais tout racheter, qu'en elle revive un peu de sensibilité à mon encontre... mais rien.
Je voudrais bien couper les ponts, et faire un deuil comme il se doit, mais l'avenir me fera la revoir, voilà donc ce qui me pousse à sauvergarder une maigre amitié, si nous étions chacun séparés par des centaines de kilométres alors tout celà serait bien plus facile !
Tout me rappelle l'époque perdue, bénie de notre amour commun : je dors dans ce lit, vestige de moments si intenses passés ensemble, tous les soirs le même chemin que je prends, solitaire, et remonte ce trottoir, là où je la vis apparaître au loin lorsqu'elle venait chez moi pour la toute première fois...
Je ne l'appelle donc plus, j'attendrai qu'elle daigne à nouveau lier le contact, je l'espère avant la rentrée... mais j'ai peu d'espoir....
La boule au ventre que je connais déjà trop bien est revenue, je ne mangerai pas ce soir."
Posté le 26 décembre 2003.
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