Blogue d'actualite du blogue et d'ailleurs sur le Web... Blogue mémoire en ligne depuis 2003... Précurseur en son genre, ce "blogue de liens" existe depuis la nuit des temps (en âge blogosphèrique). À sa naissance il participa aux grandes lignes de l'infernale blogosphère, puis des remous virtuels le firent tanguer sans arriver à le faire sombrer. Il se retrouva en ces eaux paisibles d'où il vogue désormais sans peine ni tracas...

15 mars 2004

Question de goût, question de couleur

Il y a un blog qui me passionne en ce moment et on ne ne sait jamais vraiment trop pourquoi finalement on apprécie un carnet Web, question d'ambiance, de bonjour lorsqu'on entrouvre la porte. L'humour est féroce dans ses définitions du jour mais le ton impertinent n'est pas provoquant...
J'aime aussi cette superbe chronique de livre qui me donne une soudaine envie de lire :

"Jeremy rêve de triompher dans un one man show et finira affublé d’un costume de souris dans un théâtre délabré de New-York.
James parle à l’ascenseur de son immeuble et aimera éperdument Rally, l’une des conquêtes de son colocataire.
Rachel donnera tous les soirs le bain à son mari Jacob, publicitaire raté.
Tous ces personnages ont en commun de participer, volontairement ou non, à la vie de l’étrange Patrick.
Composé sous forme de nouvelles, toutes reliées entre elles, “Comédie new-yorkaise”, premier bouquin de David Schickler (Éditions de l’Olivier) est une pure merveille que je n’ai pu lâcher qu’après l’avoir dévorée.
L’auteur sait créer de véritables atmosphères et parvient à nous faire plonger dans la peau de ses personnages, pourtant tous fort différents.
Bien entendu, il est impossible de ne pas faire le rapprochement avec le célèbre “American Psycho” de Bret Easton Ellis ; ce que n’a pas manqué de faire une bonne partie de la critique.
Mais il serait, de mon point de vue, trop réducteur de faire de Schickler un simple clone de son prédécesseur.
La profondeur de ses personnages est telle qu’il parvient à nous intégrer à leur univers pourtant fait de douleurs, rancœurs, solitudes, oppressions et questionnements (...)."


Ne pas savoir pourquoi, après tout je me moque du pourquoi. Je vous recommande ce blog Scripta Manent et je m'en vais me procurer ce livre.

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