"Quand mon frère a su que j'allais aller à Wuhan, il est resté silencieux un instant avant de répondre, d'une voix presque indifférente "T'as de la chance".
Et là, inconsciemment, je n'ai pas osé lui répliquer ironiquement. Parce que oui, j'ai de la chance. Et parce que je sais aussi qu'il aimerait, autant que moi, au moins, retourner là-bas. Même si ici il se plait un peu. Même si Shanghai, à ses yeux, c'est toujours dix fois mieux que la France. Même si.
Alors je n'ai rien répondu, et j'ai continué mon petit déjeuner."
Posté le le 27 février 2004.
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