"La poussière d’étoile est inflammable, ton esprit calciné. De fatigue, je ferme les yeux, l’occasion t’est offerte.
Si j’avais su… Que tu te poserais sur mon sommeil, déverser ta lave et brûler mes rêves.
Tu pensais que t’allais crever ma passion. J’ai fermé les oreilles, puis envoyé un bataillon lacrymal.
Si j’avais su… Que j’atteindrais les sommets de la méfiance. Boire des potions amères.
Ranger mon cœur dans une malle, alléger mes bagages, verser du sirop dans mes breuvages.
Si j’avais su… Que la solitude serait mon train et l’immobilité mon chemin.
Aller là où le meilleur n’existe pas, au royaume de la simplicité.
Si j’avais su… J’aurais vécu, souri et profité."
Posté le 9 mars 2004.
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