"Bon allez je me lance ! Mon premier couac !
Après tout c'est grace, a cause, par elle que je suis ici. J'ai pas fini de mettre en place mon blog, puisque c'est comme ça que ça s'appelle. Je découvre. En fait, plutôt que de m'occuper du mien, je clique un peu partout. Je butine. Je suppose que beaucoup ont commencé comme cela.
C'est dingue tout ce que vous écrivez. Ce que vous montrez, laisser entrevoir, laisser échapper. Depuis plusieurs jours, je suis rentré dans certains de vos univers. Happé, subjugué, séduit. Ca sert à quoi que j'écrive. Tout y est déjà, en mieux, en plus magique, avec l'angle que j'aurai voulu tenir, le ton que j'aurai voulu obtenir. Alors comme ça ça existe, l'autre, comme moi, différent et si proche, absolument ailleurs et immédiatement tout près. Leurre ? Reflet trompeur d'un virtuel désincarné. Juste des mots ? J'ai la naïveté du nouveau venu. Je veux en profiter. Quitte à me faire avoir.
Et puis je viens de la quitter. Il y a quelques minutes. Cette boule de vie, ce moulin à paroles rieuses, cette blogueuse charmante au faux air de proximité. J'aime sa façon d'être, d'écrire, de rire (oui ça s'entend, même à travers son blog !). A tout moment, demain, elle peut disparaître, zapper, changer le cours de sa vie. Electron libre de changer de pôle positif, au gré du courant. On la devine soyeuse et discrète, déconneuse et généreuse, insupportable et craquante, horripilante et touchante, adorable quoi ! Je sais pas pourquoi on a peut-être juste quelques p'tits moments à passer ensemble, le temps de se croiser.
Où tu vas volatile mal emplumé ! Cesse donc de trop rêver ! Retourne dans ta basse-cour et regarde donc les autres voler. Oie blanche de tes propres désirs, tends le cou, exerce tes ailes et apprends à voyager (...)"
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