Blogue d'actualite du blogue et d'ailleurs sur le Web... Blogue mémoire en ligne depuis 2003... Précurseur en son genre, ce "blogue de liens" existe depuis la nuit des temps (en âge blogosphèrique). À sa naissance il participa aux grandes lignes de l'infernale blogosphère, puis des remous virtuels le firent tanguer sans arriver à le faire sombrer. Il se retrouva en ces eaux paisibles d'où il vogue désormais sans peine ni tracas...

02 mai 2006

Mots d'ailleurs

Via Le petit Champignacien illustré, compter les blogues et autres réflexions "blogosphèriques"...

Extrait: "Suite de l'exploration des fonctions du langage : la fonction phatique dans les blogues.
Autant la fonction métalinguistique, malgré ses dérives, me semble essentielle dans un blogue, autant la fonction phatique me paraît être la marque d'un détournement de l'outil vers des modes de communication qui n'étaient pas à la base ; cela peut être très léger et occasionnel, mais parfois cela peut devenir le contenu entier. Un blogue est un site avec des billets classés par ordre antéchronologique, ce qui entretient très fortement dans l'esprit du public la confusion avec un journal intime, confusion entretenue par le fait que beaucoup de blogues se présentent justement sous la forme d'un résumé ou d'une fiction ayant trait à la vie quotidienne du blogueur. L'ancrage autobiographique est très fort même dans des blogues qui ne se présentent pas comme des journaux, mais il y a une profonde différence avec les textes traditionnels : la présence du lecteur. Je ne peux juger des vrais journaux personnels sur Internet puisque ceux-ci sont cadenassés par un accès réservé. Les autres sont ouverts à la lecture et surtout aux commentaires, ce qui change énormément de choses par rapport à un journal traditionnel : le blogueur doit quelque chose à ses lecteurs-commentateurs. De quel droit ? on ne sait... mais la menace c'est le départ des lecteurs si l'on se tait trop longtemps. Le blogueur diariste est victime de la malédiction de Schéhérazade, il lui faut repousser l'inexistence par la parole. (...)"

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