La nuit, les blogs prennent un autre rythme, plus tendres dans les propos, plus imagés aussi... Les clichés se font et se défont, les ombres portent les billets et les âmes se dévoilent...
Ecriture en télégramme pressée, heurtée, pour dire tout simplement que tout va bien...
La France, la plage, un peu d'athmosphère à la Big Sur et les pages des romans de Kerouac qu'on voudrait tourner ; autre voyage...
Autres rêves... Autres délices, les yeux fermés, le toucher se fait plus sensible.
La nuit est blanche lorsqu'elle se confond avec le cinéma et l'on apprend ce qu'était l'Immortel... Quid du sermon lumineux ??
La nuit et ses angoisses, les nocturnes et leurs pleurs :
"Je n'aime pas pleurer quand elle est là, c'est une perte de temps, c'est juste qu'elle n'est pas souvent là, alors quand elle y est, je ne veux pas me montrer triste, juste être bien avec elle. Le seul moment où je pleure c'est quand le train s'éloigne, là, en deux ou trois secondes, je passe du sourire aux larmes, c'est comme si toutes les larmes que j'aurais pu verser pendant qu'elle était là sortaient à ce moment là, incontrôlables, elles arrivent sans que je leurs aie rien demandé."
Mais les yeux partent aussi dans les songes, s'affranchissent des mots, jouent à la devinette avec d'autres paysages :
"Mes mains déchiffrent pour moi ces environs que je ne connais pas,
Je n'entends rien, même plus le doux murmure au fond de moi,
Je me dirige vers cet endroit qui me semble obscur pas à pas,
J'ose ne plus penser à rien...je me sens bien seule là..."
Et le réveil, l'enfant qui vient vous rappeler que le monde à un matin, celui de l'aube...
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