Très rapidement, le dodécaphonisme fut abandonné au profit du sérialisme, qui est grosso modo la même chose mais avec quelques règles précises quant à l'emploi des douzes sons (une absence totale de règle induisant une trop grande liberté, nuisible à l'inspiration). Mais globalement, peu de compositeurs s'approprièrent ces techniques. Citons juste Berg, Webern, Stravinsky, et de nos jours Maderna, Nono, et surtout Boulez. On peut dire que le dodécaphonisme est mort.
Je dirais que le dodécaphonisme est un peu comme la Révolution Française : ce fut pénible sur le moment, mais dans l'ensemble, c'était inévitable et ça a ouvert les portes sur de bien meilleures choses par la suite...
La catastrophe sur
Finis-africae [via
Matooblog]
Sur le rapport entre peinture et atonalisme triomphant, en écho à l'auteur qui évoque Picasso :
Le suicide d'une république : Weimar (1918 - 1933) par Gay (Peter), Ed Gallimard, 1995.
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