"Kazan
...et me revoila donc sur le quai de la gare de Yekat..Sverdlovsk, comme tout le monde l'appelle encore ici, apres une heure d'attente dans la gare (j'ai pu constater une plus grande diversite ethnique qu'ailleurs, beaucoup de gens visiblement des 'republiques du sud'; il est vrai que Yekaterinebourg est un arret majeur du Transsiberien) arpentant le quai à la recherche du wagon n°16..qui finit par se reveler etre non pas derriere le numero 15 mais derriere le numero 1. Je vois le train Novosibirsk-Moscou, et le train Baki (=Bakou)-Sverdlovsk, qui vient d'arriver..ouaaah! Je veux le prendre dans l'autre sens! (enfin, 73h..et la frontiere est fermeeaux etrangers a cause du Daguestan, je suppose). Et c'est reparti pour 15 heures de train pour Kazan, en platzkart à nouveau. Un voyage assez.. epuisant, parce que la fille en face de moi, Elvira, discute sans arret avec moi (enfin, c'est evidemment elle plutot que moi qui parle), jointe le lendemain par la femme de l'autre cote du couloir, ce qui, avec mon niveau de russe, me demande pas mal de concentration, mais est evidemment tres chouette et interessant. Arrivee a Kazan, il fait plus chaud (enfin, ca s'etait deja sensiblement rechauffe la veille a Yekaterinebourg), le soleil brille plus intensement; la file au guichet de la gare est plus tenduee, mais l'intervention energique d'Elvira me permet d'obtenir un billet de platzkart a un tres bon horraire (pas gagne, les places sont souvent difficles a obtenir pour les lignes vers Moscou l'ete), et c'est donc soulagee que je pars m'installer a mon hotel, dans le quartier de la gare, d'assez laids batiments des annees 60-70..menfin bon."
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