Son raisonnement tend à affirmer que le flux d'informations auxquelles nous sommes exposées notamment via le Web, croît de manière exponentiel et qu'il devient donc difficile de gérer cette même information, de la catégoriser, bref de la traiter.
Alors que l'information n'est pas limitée dans son flux, les métadonnées se doivent d'être limitées, d'être organisées, catégorisées par l'auteur-éditeur de l'information qui opère en ce sens un "pré-choix" utile qu'il effectue pour l'internaute lambda.
Ce choix est donc forcément culturel, tout simplement parce que les champs lexicaux sont différents selon les cultures, les langues. Le Village Planétaire, plaidé de ses voeux par McLuhan est donc un leurre : bien au contraire, les métadonnées se structurent localement et "tribalement" (comme le dit David Weinberger).
Cette abstraction de l'abstraction (classification de l'information et de ces thèmes/sujets/objets) créée des liens sur le Web et c'est sans doute un champ de recherche des plus intéressants pour les années qui viennent.
A lire : Metadata and Desire par David Weinberger.
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