"J'ai préparer amoureusement, généreusement, pour vous deux mon meilleur gâteau, un gâteau que je pense suffisamment grand pour nous rassasier tous. Mais vous ne voulez égoïstement pas le partager. Alors que faire !? J'ai vainement et maladroitement essayé de vous forcer la main, de vous y faire goûter, vous incitant à mordre chacune votre part, cela ne fonctionne pas. Alors il ne me reste plus qu'à retirer le gâteau de la table et à l'enfermer au frigo ! Dans le pire des cas, j'aurai un gâteau dont personne ne veut et vous irez chercher ailleurs d'autres gâteaux plus idéalement à votre goût. Dans le meilleur des cas, si réellement, comme tu le prétends, il n'existe pas aujourd’hui de meilleur pâtissier au monde, peut être te décideras-tu à comprendre la valeur du partage. Cela me parait être cohérent, non ? Je me retire mais je vous reste à jamais attaché et fidèle. Je resterai seul et abstinent – puisque crûment c’est là que se situe VOTRE problème - jusqu'à ce que vous m'ayez affirmer, l'une et l'autre, que vous avez trouver le bonheur ailleurs ou que nous nous mettions à table avec l’idée et l’envie d’apprécier simplement chacun notre part."
Posté le 29 octobre 2003.
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