Lorsque ma montre sonne ce matin, je ne sais pas où je suis. J'ai l'impression d'avoir rêvé toute la nuit de Qassem, d'Oum Aya, d'Aya, d'Omar, de Hanna, de Zeïna, de Hayssam, de toutes celles et de tous ceux dont j'ai croisé le regard et partagé encore bien davantage à Bagdad…
Durant toute cette journée, j'ai ressenti un immense décalage entre la capitale de l'Irak et celle de la Jordanie. Entre une ville en guerre occupée et une autre en paix. Entre un pays quasiment exsangue et un pays vivant. Entre un peuple désemparé, éprouvé et humilié et un autre organisé et tranquille.
Toute cette journée, j'étais encore en Irak en me demandant ce que tous mes amis pouvaient faire : survivre avec un sourire amer. Leur avenir s'arrête à aujourd'hui car demain n'existe pas, pas encore. Ce peuple d'Irak malgré toute sa souffrance reste bon, fraternel et intelligent même s'il est au bord des larmes…
Ce peuple-là, je l'aime.
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