C'est que l'ADAMI face au prestige la SACEM a toujours cherché à se mettre en avant. Cette fois-ci, elle voit la poule aux oeufs d'or du peer-to-peer devant elle et ne souhaite pas rester sur le chemin à regarder passer le train...
Aussi, je vous recommande vivement la lecture de cet article du blog mentionné ci-dessus : L'ADAMI pour une licence légale sur le P2P... Oui mais car il y a un mais qui décortique l'utilité et surtout la proposition de création d'une licence légale sur le P2P qui n'est pas de la plus grande innocence :
"La première question pourrait donc être : l'ADAMI est telle réellement impartiale quand elle réclame une nouvelle taxe (à l'image de la copie privée) pour le P2P, alors que c'est sa principale source de revenu ?
(...)
L'ADAMI peut dans ces conditions crier que le P2P n'est pas une menace pour l'industrie musicale car sa proposition ne vise qu'à défendre son pré-carré (la copie privée), et pas celui des producteurs (la diffusion et la rémunération de l'oeuvre originale). Si l'utilisateur n'est certe pas opposé à la juste rémunération des artistes, faut pas non plus le prendre pour une tirelire ou un gogo en créant moulte taxe ici et la qui ne vise qu'une chose soyons clair et disons le : remplir encore plus les poches des auteurs, interprètes, artistes et producteurs... L'utilisateur réclame une solution globale. Ce type de procédé risque un peut plus "d'assombrir" l'image qu'à le grand public du secteur de la musique. Surtout quand on connait le mode de répartition de ces taxes sur la copie privée..."
Cette taxe prélevée sur les Fournisseurs d'Accès à Internet en France irait rejoindre les caisses de qui... De l'ADAMI... Et qui va payer ? Le gentil internaute de l'Internet Libre et Responsable... Celui qu'on a montré avec un beau petit doigt, il y a quelques semaines...
Plus tard, ce même blog pointe vers les médias ayant traité de cette nouvelle proposition de licence légale : ADAMI (suite)... Analyse dans la presse en ligne mais comme le souligne son auteur-éditeur :
"Mais pourquoi aucun (média) n'indique que cette "licence légale" n'est qu'un trompe l'oeil puisqu'elle ne vise qu'à étendre une redevance déjà existante (celle de la copie privée) pour l'appliquer sur l'acte de téléchargement (donc taxer le flux et non le support de copie) et surtout qu'aucun n'indique que cette "licence" ne légalise en aucun cas le téléchargement via un réseau P2P (dixit l'ADAMI elle même)..."
Seul ZDNet s'exprime avec différence sur le sujet et pointe vers les problèmes. Les autres médias semblent bien conciliants, taisent ce qui fait mal (quid d'articles critiques ?). De quoi ont peur ces médias ? Pourquoi n'ont-ils pas poussé plus loin la réflexion ? Bizarre... Vraiment bizarre...
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