Si c'est l'un des problèmes, celui-ci se retrouve aussi au niveau des logiciels qui gèrent l'accès à Internet d'Espaces Publics Numériques et de cybercafés, et de l'accès public à Internet en général. Il n'est pas propre aux bornes. Quid des logiciels de filtrage que l'on installe dans les collectivités et dont l'on ne maîtrise ni la "sitothèque" (sélection de sites), ni le fait de savoir comment cela fonctionne (et qui et comment cela a été filtré).
La solution technique n'est jamais une panacée à se croire en tranquillité avec soi-même au niveau de la sécurité, protection aux mineurs, etc.
C'est une réflexion de la collectivité qui doit être menée. En parallèle, la collectivité a une responsabilité en la matière ; il ne faut pas la négliger.
Le problème des bornes, c'est que la plupart du temps, elles sont vouées à un échec d'utilisation pour le grand public : parce que sans médiation humaine/accompagnement, ces bornes sont réservées à des personnes savant déjà utiliser Internet (où est le fameux mythe "de la fracture numérique" ?). Donc, in fine, je n'en vois guère l'intérêt.
L'autre problème est que peu de ces systèmes de bornes sont autonomes et gèrent correctement les problèmes d'impression (le système le plus simple et intelligent avec toutes les solutions que j'ai vues est celui de la RATP qui édite des impressions comme les "tickets" de cartes bancaires).
Bref, les bornes seules posées ça-et-là sans accompagnement humain, ça ne marche pas... En tous cas, je ne connais pas un seul cas où mis en place, dans une collectivité lcale en France, les bornes sont saturées dans leur temps d'utilisation...
En revanche, je connais 8 communes d'Ile-de-France qui ont remballé leurs bornes car celles-ci étaient inutilisées.
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