C'est car il est présent dans mon esprit sans que je l'ai connu.
Il avait 3 ans.
Il s'appelait Jean.
Il a sauté sur une bombe.
A 3 ans, on ne sait pas ce qu'est une bombe.
C'était dans la Nièvre, en 1943.
Comme d'autres, il a été une des victimes civiles de la Guerre.
Le hasard a voulu qu'il repose au cimetière de Fours, dans la Nièvre, près de la tombe d'un libérateur, aviateur anglais abattu par la D.C.A. allemande.
C'est mon grand-père paternel.
Combattant valeureux de l'armée française comme tant d'autres.
Avec ce clairon qu'il a ramené la Guerre et qui m'émerveillait, enfant.
Dieppe. L'Angleterre. Paris.
Lui à qui, avec ma grand-mère et sans honneur, modestie, revenu à Paris, exerçant son métier d'égoutier, a aussi aidé une personne juive à se cacher pendant un an...
Ce sont deux histoires parmi d'autres.
Merci à eux.
Merci à ceux qui ont donné leur vie pour que nous puissions un jour être libre devant un ordinateur, ce dimanche après-midi, heure française, à écrire.
Car toute liberté a un prix.
Souvenons-nous en.
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