"Pourquoi cette fracture numérique devrait-elle être réduite ? Au-delà de considérations éthiques ou morales, tout simplement parce que le système d?information tend à devenir un véritable système nerveux qui irrigue l?organisation. Il outille et ce faisant structure a priori les éléments constitutifs de la performance. Il permet en effet de gérer le capital sous toutes ses formes"
L'ensemble de cet article m'a bien fait rire... Mais j'en pleurerai presque... Pour éviter de se faire de fausses idées sur la question, lire les propos ci-dessous :
"La fracture numérique a été largement analysée sous de nombreuses dimensions. Les enquêtes et analyses ont montré comment internet renforce des inégalités préexistantes et creuse de nouveaux fossés. Elles ont aussi montré comment ce réseau mondial pouvait ouvrir des perspectives positives à des groupes, des communautés, des régions ou des pays exclus des centres stratégiques et des zones de progrès et de richesse.
Dans une économie mondialisée et une société en réseau, ne pas avoir la possibilité d'être connecté, c'est, selon les termes de Castells être condamné à la marginalité périphérique ou contraint à recourir à une tout autre logique pour réintégrer le centre.
Les lignes de fracture ne sont plus seulement celles de la richesse et de la pauvreté ou celle des inégalités sociales et culturelles, mais aussi celles de l'accès à la connaissance mondialisée.
L'exclusion d'Internet, c'est aussi l'exclusion des réseaux planétaires de production de la valeur, dont les noeuds sont très inégalement distribués dans le monde (...)."
- Gérard Valenduc et Patricia Vendramin in "Internet et Inégalités", éditions Labor, Belgique, 2003.
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