Blogue d'actualite du blogue et d'ailleurs sur le Web... Blogue mémoire en ligne depuis 2003... Précurseur en son genre, ce "blogue de liens" existe depuis la nuit des temps (en âge blogosphèrique). À sa naissance il participa aux grandes lignes de l'infernale blogosphère, puis des remous virtuels le firent tanguer sans arriver à le faire sombrer. Il se retrouva en ces eaux paisibles d'où il vogue désormais sans peine ni tracas...

23 mai 2004

L'évolution de son écriture bloguesque

Je viens de relire mes billets du 23 mai 2003. Il y a un an, j'écrivais différemment sur mediaTIC. Je ne suis pas constant dans la forme. J'ai adopté les phrases synthétiques, délaissant les longues explications. Mais selon les blogueurs, les raisons de cette évolution diffèrent.

Ataegina fait aussi le constat de son écriture en changement via son blog :
"Hier quelqu'un a imprimé mon blog dans sa totalité, avec l'idée de tout lire (pour une thèse sur les blogs). L'idée me semble ambitieuse, parce que mon blog sous word fait tout de même plus de deux-cent vingt pages. On me dit souvent, en ce moment, que le décalage entre les posts de mes débuts et ceux de maintenant est énorme. Je le sais, et je m'en suis d'autant plus rendue compte lorsque j'ai relu attentivement mon premier mois de blog hier. Outre le fait qu'il y a simplement un choix d'écriture à faire, un parti-pris à prendre pour transcrire la réalité, et que ce choix s'est modifié peu à peu... il y a tout de même quelque chose qui a changé en moi
(...)
Inventer. Se définir soi, j'ai toujours l'impression que c'est de l'invention, je l'ai dit souvent. Alors là je devrais me taire, et pourtant ça m'amuse de l'écrire, ce post, même s'il est d'une lourdeur monumentale. Pour le souvenir. En quoi ai-je changé ? Je cesse d'inventer, de mentir, de fuir. Je deviens moins cyclothymique, j'apprends à me maîtriser. J'apprends à accepter les sentiments qui se portent vers moi, à ne plus les rejeter pour le principe. J'apprends à ne plus être ascétique et froide comme je l'ai été. A avoir une conscience stable des choses et de moi-même. A accepter que je ne suis exceptionnelle que pour des détails insignifiants que je suis (quasiment) la seule à voir. Ca fait beaucoup de choses, et il y en a sûrement beaucoup d'autres."

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