"C comme si Tarantino considérait qu'au-delà du chiffre 2, le couple Xplose nécessairement,
Q l'arrivée du divin enfant signe une lutte de possession titanesk et mortelle entre le père et la mère,
et k la seule famille viable est l'uniparentale, et encore, au final / la mère célibataire, reniant et tuant la figure du père...
C pas une vision du couple moderne franchement béate.
A l'origine de tout çà, une question identitaire, et le mythe fondateur du couple.
Car Uma ne croit pas Q Bill puisse changer, qu'il puisse cesser d'être un tueur / ce qui est tout-à-fait contestable, puisqu'elle ne se pose pas la question à son propre sujet,
et ne lui laisse pas le choix d'évoluer ou pas, en lui dissimulant cette modification anatomiKde leur couple et en prenant la poudre d'escampette.
La mariée en proie au doute ne laisse pas au marié éploré le bénéfice du doute - et le castre en le privant de son libre arbitre.
De +, si elle est si persuadée Q son compagnon d'âme & d'armes est un tueur né, et seulement çà (alors qu'après tout, on pourrait aussi supposer Bill apte au cumul des fonctions / tueur géniteur + tuteur tueur, comme la fin du film le dévoile d'ailleurs),
Uma est alors bien conne et profondément pyschotiK de supposer Q le petit Bill va filer doux / et qu'elle va lui filer entre les doigts,
après ce double acte de haute trahison (le plaquer, et lui dérober sa descendance).
Bref, le couple est fondé sur un pacte de mort (il s'agit bien de 2 tueurs qui donnent la mort) / l'arrivée de la pulsion de vie répulse en celà à Uma, qui préfère rester fidèle au passé +tôt k de croire en l'avenir de son couple, et succomber au chant de Thanatos +tôt Q de rendre les armes face au murmure d'Eros, en décidant certes de donner la vie (devenir mère), mais à la condition inéluctable et folle de détruire son couple.
Bill se laisse d'ailleurs au final tuer par elle, + qu'il ne se fait tuer par elle /
la femme fatale, somptueuse variation labyrinthico-tarantinesQ."
Posté le samedi 22 mai 2004.
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