Via Emmanuelle. The Guardian déconstruit le mythe de Google englué dans les blogues.
Dave Winer avait auparavant relancé les hostilités : "The print journalists should walk down the hall to their publishers' office and request that they make their archive publicly available so it can be indexed by the search engines. Google is just indexing what's on the Web. If you want to be in Google, you gotta be on the Web. It's pretty simple."
A ne pas oublier (et donc à relire !), un article de Clay Shirky : Weblogs and the Mass Amateurization of Publishing qui fait une variation sur un thème pas très lointain.
Aujourd'hui, ce qui est véritablement en cause dans la blogosphère, c'est que le simple quidam peut faire via son blog autant d'audience qu'un article publié en ligne sur un "grand média" (dans sa version en ligne). Cela gêne aussi bien en terme de revenus que de simple publicité... Et aussi d'image, bien évidemment !
Cette jalousie attire donc quelques plumes acerbes (journalistiques) qui n'acceptent pas la micro-publication, la blogosphère et ses règles non dictées mais largement acceptées de fait par les bloggeurs.
Il s'agit là de s'interroger : n'est-ce pas à l'activité journalistique de se remettre en cause plus qu'à la blogosphère ? Aux journalistes de se renouveler, d'être "investigateurs" plus que des relais d'informations ?... Certes, ce type de journalisme est plus exigeant mais il recentre aussi cette activité vers la documentation, la recherche d'informations, la vérification des sources. Et de ne pas faire de rétention d'informations... ;-)
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