Voici une définition chez Ga Zo Bu Meu :
"Dire que je ne voulais pas parler de moi. Dire que je souhaitais initialement un blog sobre, fin et drôle.
Dire que je ne savais pas vraiment comment appréhender l'écriture publique.
De note en note, cela me paraissait naturel, d'anecdotes en histoires, c'était devenu comme cela.
Je ne contrôlais presque plus le clavier. Les touches se tapotaient toutes seules comme l'action mécanique d'une transmission de pensées entre une masse neuronale rose et une planche de plastique d'où ressortaient des lettres prédécoupées.
De l'hésitation succincte d'un thème à aborder, d'un style à appliquer, les phrases se sont enchaînées le long d'un fil qui me correspondait et me liait aux histoires que je contais.
De temps en temps provocateur, quelquefois sensible, souvent amplifiant, déformant une aventure d'une banalité désarmante, j'assemblais des pierres artificielles pour me construire.
J'ai fait le tour de mes amours, pas encore tout à fait de mes amis et continuellement de mes emmerdes, n'en plaise à Charles.
Reflet faussé d'une réalité.
J'entrevois la manipulation de l'esprit par le maniement d'évènements consignés.
Alors, j'écris, je blogue, comme on dit dans ce monde virtuel.
Je m'exprime face à la diversité des émotions qui me parcourent.
De l'hésitation d'une confession que je croyais intime et qui devient une expérience enrichissante, je m'épanouis dans les contes et merveilles de mon quotidien.
De la recherche d'être lu, finalement, je m'extirpe de ces pages web en prenant un recul insoupçonné.
Je traverse ma vie d'un œil synthétique.
L'autre regard s'attarde sur le moment présent et me rassure quant à l'importance de mes gestes (...)."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire