Un blog sitcom

C'est un petit blog tout rose. Il s'appelle Mon Sitcom. Sur celui-ci, la vie d'adulte se mêle avec des photos qui fleurent bon l'été, l'enfance, une p'tite note amusante du quotidien et un univers emballée dans un bonbon des plus sucrées... Ca met la gaieté dans les coeurs et l'humeur ainsi que le soleil ne manquent pas au rendez-vous ; extrait :

"Y'a des jours, des semaines même, où vous m'énervez, pas tous, la plupart, pas envie d'être polie, de foncièrement gentil. Hier j'vous trouvais beaux aujourd'hui j'vous trouve plus que des défauts. Eh les gens allez vous en aujourd'hui j'suis aigrie, j'vous aime plus j'préfère les croco, les dindonos, les rinos, tous les animaux. Mais ça passe, j'me lasse, faut que j'vous vois, que j'vous croise, que j'vous écoute, que j'vous regarde. Mercredi, dans la rue, vers chez moi, dans les rayons, vous étiez tous là, de nouveau, comme avant. Pas besoin de Fête du Cinéma, tout les acteurs étaient là. "La vie à -50%", l'énième remake de mon nanar préféré. Les soldes où le seul jour dans l'année où mon humeur et mon humour ne tient qu'a une étiquette barrée (ou pas). Y'a la grande scène, l'incontournable, celle que j'préfère, la spectaculaire. On se laisse emporter par la foule au rayon lingerie des Galleries. Respirer à travers la dentelle et les strings pailletés. Ne pas avoir l'air benet parmi les gros bonnets. Chez Zara, on tourne plutôt les scènes de combats. Une affaire de pros. Plein de visages, des airs contrariés, d'autres extasiés, parfois même carrément énervés. Atmosphère Actors Studio, on démarre la séance diapos sur fond de musique techno. De drôles d'oiseaux. Des moineaux, qui guettent les miettes, se faufilent, dénichent puis vite retournent dans leurs nids. Les vautours dans leurs plus beaux atours, les piaffs qui braillent, s'égosillent, les perroquets qui s'entêtent, répetent, n'en font qu'à leur tête. Tous slaloment, accélerent jusqu'au péage. Sur le bord de cette autoroute, près d'un portant, au détours d'une bretelle, chaque année on croise les abandonnés, les perdus. Plus assez de force pour continuer à jouer. Appeurés, bousculés, renversés, aggripés à leur maigre trouvaille. Dans les yeux comme un air de chien abandonné."