Zut ! Alors... Il est déjà 22h30 et ces maudites lunettes de soleil qui se font faits la malle. Derrière moi, les sonorités du bar de la plage ; crachement continu d'enceintes des années 70, et un couple, là, derrière moi qui chuchote.
La plage. J'en ai rêvé toute l'année. J'y suis. J'y reste. Du son, oui encore du son et un sac Fnac horriblement ocre qu'ils se partagent les mains sur la petite poignée blanche et vierge... Allez, je vois le travail : là, le vendeur en mal de boulot accroché à sa prestation journalière de culture à consommer et sa copine par nature Fnacoolique depuis combien de temps, au fait ?.
Allez... Pas de regret. La solitude, cet instinct de protection, cet épouvantail est aussi le refuge de nos petites âmes sensibles. Fier d'être seul.
Assez pour ce soir. Je m'en retourne à l'hôtel, bientôt trentenaire, en août... Une vie derrière soi... La nuit devant... Et ces 31 degrés pour encore un moment à l'ombre des chacras. Et dire que j'ai raté les soldes ! Heureusement, demain est un autre jour de blog !
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