Blogue d'actualite du blogue et d'ailleurs sur le Web... Blogue mémoire en ligne depuis 2003... Précurseur en son genre, ce "blogue de liens" existe depuis la nuit des temps (en âge blogosphèrique). À sa naissance il participa aux grandes lignes de l'infernale blogosphère, puis des remous virtuels le firent tanguer sans arriver à le faire sombrer. Il se retrouva en ces eaux paisibles d'où il vogue désormais sans peine ni tracas...

27 juillet 2004

Le billet du jour

Du blog Mangakadine :
"Je regardais ce micro, posté devant moi, et me disais que bientôt, à ce micro, chanterai la personne la plus rayonnante que je connaisse dans le monde de la musique, Matthew Bellamy. En fait, j'essayais plutôt de regarder ce micro, sur la pointe des pieds, levant la tête, étriquée de toutes parts. J'avais beau n'avoir que deux tête devant moi, j'avais choisi deux colosses. Et d'un ils étaient vraiment géants, et de deux j'étais à la limite ou le sol faisait une petite estrade qui réaussait les personnes juste devant moi, moi évidemment, j'avais les piéds en pente, trop agréable d'attendre comme ça pendant une heure que le concert de Muse commence. En plus, tout le monde s'était resseré pour l'occasion, je ne pouvais respirer qu'en levant la tête au ciel, il n'y avait même pas de jolies étoiles à regarder, j'étais fanée (pauvre petite nature). J'avais beau simuler la crise d'asthme, le mec devant n'a pas bougé d'un poil, vraiment pas gentleman, je sais pas, on aurait pu intervertir nos places (mais bien sûr), et quand le gars de la sécurité passait les verres d'eau, il buvait tout pour lui l'enc.....il était même pas charmant en plus, vraiment rien pour le sauver celui là.
C'est pas grave, j'étais contente d'être arrivée jusqu'ici, puis rien que contempler ce synthé venu tout droit de rencontre du 3e type me mettait des frissons partout (il en faut....peuuuu pour être heureux), j'étais bien, j'oubliais qu'on était serré comme des sardines en conserve, observer la scène me suffisait à imaginer pleins de choses et pendant que je rêvassais, le piano s'alluma, ainsi que tout le reste, the show must begin (heuu c'est pas ça les paroles), matthew s'est avancé devant nous, en queue de pie blanche, chemise et pantalon noir, je me suis évanouie intérieurement tellement il était classe, et puis, il était tout près, comme la dernière fois. Directement, j'ai reconnu les notes d'hysteria, je me suis enflammée, j'étais vraiment euphorique de pouvoir vibrer au son de la voix de mon messie de la musique, il respire, ouvre la bouche...devant moi, le colosse fait de même, de maniere un peu plus grincante, beugle:
" Itse Beuuuguine miiiii, Greeeilletine miiiii, einde touistine miiii arouaaannn annnnnde!!!!"(...)."

Posté le 26 juillet 2004.

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