"Pour toucher quelqu'un, c'est facile, il suffit de tendre la main et dire, tu m'interesses.
Lui parler de ce qu'il veut entendre, le carresser dans le sens du poil.
Il fait le dos rond et ça coule, jusqu'au bout de la queue, comme un chat.
C'est facile, mais ça demande beaucoup d'amour.
Je suis de plus en plus fatiguée.
J'ai du mal à faire face à tout à la fois, les petiots, le travail, le déménagement, les problèmes d'argent, les hommes, la lassitude.
Et pire c'est, plus je ris.
Je me trouve même souvent drôle, c'est dire.....
Absente.
L'autre moi mange l'espace.
Il m'habite, le temps d'aimer.
Parce que quand j'aime je me vide.
Et j'aime souvent.
Terrible constat.
C'est infini tous les gens que je pourrai aimer, tout ce que je pourrai donner, c'est tout, c'est trop.
Je ne sais pas d'où me vient cette faculté, mais je sais que c'est un don qu'il vaudrait mieux que je ne cultive pas."
Posté le 2 juillet 2004.
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