Je me suis dit toujours demandé en quoi consistait le métier de metteur-en-scène de théâtre, pas dans ce que j'ai lu ou j'ai appris au lycée ou à l'université mais dans les faits, la retranscription des petits bonheurs et des difficultés de ce rôle-clé si attaché à la pièce qu'il en donne une tonalité bien spécifique, un ressenti et une touche artistique propre.
Cet après-midi, j'ai découvert un blog naissant sur la question : Le journal d'une mise en scène ou "Un jeune metteur en scène débarque à Londres. Après neuf mois de recherches, un théâtre lui confie la mise en scéne d'un Tartuffe". Et c'est cela qu'il nous conte avec une passion irrésistible.
On est encore au stade du casting des acteurs et on attend avec impatience l'apprentissage du texte et les placements, les répétitions, la première...
Extrait :
"Ne demander jamais à un acteur de penser; vous serez profondément déçu; demandez-lui plutôt de sentir et d'exprimer; il vous en sera reconnaissant. Jouer toute sa vie avec le précieux métal des sentiments... Voilà qui change la perception du monde. Les acteurs ne sont beaux que sur scène. Voilà ce que j'ai redécouvert cet après-midi. En dehors, ils sucent votre énergie et peuvent abandonner votre carcasse sèche sur le bord d'un chemin sans le moindre remord. Si cela vous arrive, c'est entièrement de votre faute..."
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