Blogue d'actualite du blogue et d'ailleurs sur le Web... Blogue mémoire en ligne depuis 2003... Précurseur en son genre, ce "blogue de liens" existe depuis la nuit des temps (en âge blogosphèrique). À sa naissance il participa aux grandes lignes de l'infernale blogosphère, puis des remous virtuels le firent tanguer sans arriver à le faire sombrer. Il se retrouva en ces eaux paisibles d'où il vogue désormais sans peine ni tracas...

19 août 2003

Echos du flash mob ou des flash mobs
Le marketing n'aura pas raison des flash mobs... Une fois que les flashmobbers se rendront compte que l'un de leur flash mob sera rattrapé par la publicité ou quelconque promotion, ils ne reviendront plus... C'est l'analyse assez basique fait dans cet article de Up2Speed : Marketers Exploit Flash Mobs en réaction de ce papier très naïf de ClickZ : Turn Flash Mobs into Flash Customers.
La Belgique a son blog portail sur les flash mobs : Captiv8.
En images, en Russie, le 16 août, on a brandi une suite alpha-numérique et on en était fiers ! A Sao Paulo, on a traversé une des avenues les plus populaires de la ville sans ses chaussures.
Et la France, alors ? Seul Toulouse a répondu à l'appel de la foule éclair - flash mob et les autres rassemblements informels annoncés tardent à poindre à l'horizon...
Certains médias se gaussent des flash mobs ; c'est le cas du journaliste Jean-Emmanuel Ducoin dans le quotidien L'Humanité daté du 16 août, qui semble ne pas avoir compris ce qu'est un flash mob :
"Idiot. L'information, lue d'abord dans la presse américaine puis dans le Figaro, semble se confirmer. Des New-Yorkais ont bel et bien inventé la manifestation sans mot d'ordre ! L'inventeur ne répond qu'au prénom de Bill et il s'est dit la chose suivante : " Puisque tous les rassemblements sur la voie publique ont toujours un but, passons-nous complètement d'événement pour rassembler les gens sans raison. " Lui appelle ça " mob project ", ou encore " flash mobs ". À ce jour, on recense une petite dizaine de rendez-vous, dont le plus important parvint à réunir deux cents personnes à Central Park, tous prévenus par Internet. Depuis, le hall d'un hôtel ou le coeur d'un grand magasin ont été pris d'assaut (enfin, façon d'écrire). Puisque banderoles et slogans y sont prohibés, question : comment distingue-t-on quelqu'un qui est là pour quelque chose de celui qui, volontairement, n'est là pour rien, sachant que ce dernier y est quand même pour quelque chose sinon il n'y serait pas ? Que notre Bill fasse attention, des révolutions peuvent germer pour moins que ça."

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