On peut avoir passé du temps à bloguer, s'arrêter, vivre sa vie... et envoyer un beau texte pour qui souhaitera le publier. L'effet "vacances" m'a fait omettre de mentionner le billet poétique en prose de Georges (ex-blogueur de Les Autres) publié début août sur le carnet Web de Pierre Carion : La procession des daurades.
Extrait :
"C'est alors l'heure de la procession. Des milliers de daurades qu'un but avaient mené jusqu'au front de mer se retrouvent là sans objectif, à l’abandon. Quelques unes se mettent en mouvement, sans savoir où aller, et entraînent alors leurs voisines dans une direction improbable. La foule compacte s'effrite doucement, et des bancs entiers coulent maintenant sur les deux voies de la route. Comme dans les films de Cousteau, des bancs se font et se défont, alors que plonge en leur cœur un faux-train pour touristes. Les groupes s’éclatent et se regroupent, sans raison apparente. Chacun s’immerge au cœur de ses semblables, entouré d’une présence rassurante et multiple, errant au gré des mouvements de foule et des obstacles rencontrés (...)."
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