"Les weblogs et la syndication remettent l’Internaute au cœur du processus de création de richesses sur Internet. Le réseau n’est plus seulement une gigantesque bibliothèque consultable par quiconque, il devient aussi un gigantesque livre auquel tout le monde peut participer. C’est certainement là le principal intérêt de ces deux technologies qui reviennent directement aux préceptes énoncés par Tim Berners-Lee lors de la création du World Wide Web."
Je m'étonne toutefois de cette conclusion qui fait allusion à un poncif rebattu sur le World Wide Web apparu avec l'Internet grand public, au milieu des années 90, qui a fait certes plaisir au monde des bibliothèques, notamment : non, l'Internet n'est pas une gigantesque bibliothèque consultable, cela ne l'a jamais été aussi bien dans l'infrastructure que dans les usages communs (échanges...).
Non, l'Internet n'est pas un livre non plus. Ce type d'analogie a fait le bonheur de la Presse grand public mais il n'en est rien dans les faits... S'il-vous-plaît, lisez plus avant les écrits de Manuel Castells par exemple et vous comprendrez combien cette définition est un acabit que l'on cherche à placer à toutes les sauces et qui n'a pas de raison d'être...
Manuel Castells in "La Galaxie Internet" (2001). Castells est professeur de sociologie à l'Université de Californie, Berkeley :
"(...) Internet, obscure technologie qui n'avait guère d'application pratique hors des mondes clos des théoriciens de l'informatique, des hackers et des communautés de la contre-culture, est devenu le levier du passage à une société de type nouveau - la société en réseaux - et à une nouvelle économie.
Internet est un outil qui, pour la première fois, permet la communication de multitude à multitude, à tout moment et à l'échelle du monde (...)."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire