Via le carnet de Nicolas Voisin un billet qui fait écho à une certaine perception que je ressens aussi par les temps qui courent. Après tout, combien de virtualités une seule personne peut-elle encaisser en une simple journée ???
Extrait: "je suis le blog de Nicolas. Un blog lourd comme tout à charger. Avec un beau pagerank, une histoire riche d’interviews, de dossiers ouverts et réouverts, d’analyses, de chroniques, j’étais son dada. Son doudou. Sa chose. Il passait des heures quotidiennement à me dorloter, me cajoler. M’alimenter. Pas un tamagotchi, pas un truc virtuel, mécanique ou hérétique, non, j’étais une affection, une addiction, un loisir, une passion, un outil aussi. Un moyen de trouver son chemin, en chemin justement.
Et puis un matin, comme ça, il m’a trompé. Insidieusement, depuis des mois il me négligeait. Un jour il a carrément changé la page d’accueil de son navigateur. FB. Deux initiales, un mot compte double. FaceBook. Le mal était là, face à moi. Un aspirateur à blogueurs. Nicolas m’a quitté. Pire, il m’oublie. Il me délaisse.
"FaceBook m’a tuer" aurait-on dit en d’autres circonstances.
Ce matin, voilà qu’il se met à écrire ailleurs.
Il ne me regarde plus.
Lui et "ça" n’ont plus d’yeux ni de tendresse pour ce vieux blog ridé.
Il ne veut plus écrire sur l’actu ou la politique, penser longuement et peser chaque mot, se battre pour paraître moins con que le voisin, non, aucune de ces ficelles n’a plus aucune influence sur lui (...)"
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