Via Camila au pays des clémentines, un carnet qui relate les jours d'une québécoise au Maroc.
Un extrait tiré de la vie au quotidien à Rabat...
"Etre parent s'apprend au jour le jour, au rythme de la croissance de notre enfant. Au quotidien les parents s'interrogent sur ce qu'on doit faire, la meilleure façon de s?y prendre, ce qu'on a envie de leur léguer comme bagages pour leur vie, comme valeurs.
Avant mon départ pour l'Afrique, un des avantages que je voyais à la coopération internationale était de pouvoir vivre plus simplement, d'arrêter momentanément ce combat perpétuel contre la surconsommation car dans la plupart des pays en développement, on consomme moins, on vit avec peu de choses, on se simplifie la vie car le marché de cochonneries est tout simplement moins vaste. Vivre autrement, éviter la surconsommation et ne pas tomber dans les pièges de la publicité, surtout en ce qui a trait à l'alimentation est une valeur que je veux léguer à ma fille.
Je suis donc partie pour Rabat, en pensant que mon enfant allait être un peu mieux protégé contre la publicité et la surconsommation de cochonneries. Je me trompais sur ma destination?
Rabat, tout comme les autres capitales de la planète, est un monde de surconsommation. On trouve du tout, (à des prix souvent complètement fous), mais de tout, je vous le dis! La grande majorité, comme moi, n'ont pas les moyens d?acheter, de posséder ni le dixième de leurs envies. La plupart doivent, dans un premier temps manger. Survivre. Le tout petit pourcentage restant des familles marocaines bien nanties, sur ce point, ressemblent à toutes les familles bien nanties de l'Occident?. Elles surconsomment, mais surconsomment de façon incroyable, c?est la surabondance, l'excès! (...)"
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