Via Yvonet, un blog qui fait de son fond de commerce une critique élaborée de la langue "d'icitte". Dans cette virtualité, le joual en prend pour son grade! Le joual étant le terme désigné pour parler de ce français québécois, qui au fil du temps et de la distance, s'est différencié de celui de la mère patrie en toutes sortes d'expressions (et de fautes) plus ou moins heureuses pour le non-initié. Les sources de ce parlé sont multiples, elles sont aussi sociales qu'historiques ou géographiques. De ce fait, la langue française au Québec prend souvent des allures politiques. D'origine française et d'adoption québécoise, j'ai appris au fil des années, les nuances exotiques de ce parlé aux accents d'"Ancienne France". C'est, depuis des siècles, (principalement depuis la conquête anglaise) un sujet hautement délicat en "Nouvelle France". Pour l'avoir aussi étudié en différents cours de linguistique, ces variations de langue ne me choquent plus. Ce qui peut paraître paradoxal puisque je gagne mon petit pain en donnant des cours privés de "bon français" aux enfants du village voisin! Mais en ce qui concerne l'auteur de ce carnet original aux saveurs plutôt acides, c'est une autre histoire....
Extrait: "A force de me faire dire TU tous les jours, de la part d'inconnus, de chauffeurs de bus, de vendeurs, d'employés de banque, et de débouter les tentatives de certains de mes étudiants, j'ai voulu en savoir plus sur ce tutoiement qui te saute à la gorge lorsque tu arrives au Québec. Un débat classique, un véritable sujet de société, depuis une trentaine d'années. Une revue de la presse québécoise de 1943 à 2005 m'en a fourni les thèmes principaux et les arguments des parties en présence. Je vous livre aujourd'hui cette petite compilation. (..)"
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