"La mer s'est levée et a tout emporté : les riches et les pauvres, les touristes occidentaux et les petits vendeurs de souvenirs, les patrons d'hôtels et les pêcheurs. Le monde s'est tout d'un coup réveillé : nous avions laissé ces peuples vivre avec si peu, les miettes de notre consommation en les traitant de concurrents.
Et, subitement, nous découvrons que les survivants non seulement ont perdu des proches, comme nous, mais qu'ils ne leur reste rien : pas de casseroles pour faire cuire le riz, pas de bidon à remplir d'eau potable, pas de sous-vêtements. Nos survivants sont rapatriés dans leurs familles, avec assistance médicale et psychologique, soutien gouvernemental. Mais ceux qu'ils ont laissé derrière eux risquent de voir mourir de déshydratation et de famine les enfants qui ont survécu miraculeusement à la vague (...)."
La mort comme levier d'humanisme et de solidarité, blogue de Marie-Laure Meyer, élue à Nanterre.
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