Aujourd'hui, Pintel m'accroche avec l'image d'un beau pélican.
Et Zou! il m'envoie valser parmi les nébuleuses.
Mais pourquoi dit-on que celle-ci ressemble à un Pelikan ?
Comment nomme-t-on les figures célestes ?
Existe-t-il une histoire de la représentation des constellations?
En cherchant d'autres explications, je tombe sur cet article de Konrad Becker 1998, Gravité et e-vasion, qui évoque l'enjeu de ces représentations.
"La cybernétique, l'étude de la communication et des mécanismes de contrôle, apparaît comme une science de l'inter-relation des symboles, et les interprètes de la structure de référence sont les navigateurs et les artistes du contrôle. La vieille tradition de l'hypertexte les connecte comme des constellations d'étoiles, tout comme elle connecte les mots et les êtres abstraits à différents niveaux de signification et de méthodes idéographiques de visualisation."
Mais ne me demandez pas comment, sur mon chemin, j'ai rencontré cette définition de l'agôn, donnée par Dominique Garand à propos de Witold Gombrowicz :
"agôn : combat réglé, jeu de rivalité en vue d'établir une supériorité, angoisse, affrontement de la mort et de la finitude. Cette écriture agonique était aussi à mes yeux un traitement éthique du conflictuel sous toutes ses formes (du duel de grimaces dans une cour d'école aux conflits internationaux, en passant par les conflits entre collègues dans un bureau et des conflits liés aux mouvements historiques)."
Finalement, qu'adviendrait-il si l'on cessait de grouper les étoiles en constellations ?
"Et je fus en présence d'un autre ciel.
Disparues les constellations d'il y a un instant encore,
Les trois quarts du firmament étaient vides." (Yves Bonnefoy)
[-]
Ainsi, premier temps : le livre qu'on ouvre à nouveau n'est plus habité que de signes "indéchiffrables, d'agrégats de formes d'aucun sens", et cela correspond bien à la disparition encourue au dehors des constellations, après quoi, second temps, "par- dessous" les signes du livre qui se donnent maintenant dans le désordre vient "quelque chose comme une neige", "comme si ce qu'on nomme l'esprit tombait là sans bruit ".
Avancer dans la neige ou l'expérience de la déchirure chez Yves Bonnefoy par Hans Freibach.
Oh! pardon, je crois que me suis encore égarée très loin de la blogosphère ;-)
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